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Samer Tarabichi est Franco-Syrien, né en 1982 à Alep en Syrie. En plus d’avoir étudié la médecine, Samer est un peintre principalement autodidacte et a suivi des cours de peinture à l’Institut d’Art Roland Khoury à Alep depuis de 2000 à 2002

Il a participé à plusieurs expositions collectives à Alep, ainsi qu’à l’exposition Clair et Obscur Au Cœur de l’Hiver et aux expositions de l’AGOSPAP, à Paris, à l’exposition « Terre Natale » à la mairie du 2ème arrondissement de Paris, et à l’exposition « Arrachement » en binôme avec l’artiste turque Fulya çetin à Istanbul en décembre 2017. Samer vit actuellement à Argenteuil, au sein du « 4 » où il a installé son atelier, et il exerce la médecine en tant que médecin gastroentérologue en Ile de France.

 

« L’art et la médecine soignent nos âmes sur deux niveaux parallèles, complémentaires… Alors que la médecine s’occupe des maladies physiques et psychiques de notre corps et les soigne d’une démarche scientifique, l’art diagnostique les maladies et les souffrances de notre société et essaie de les soigner d’une façon créative, émotionnelle et spirituelle.

 

Dans sa série Mondial-is-me , l’art ancien rencontre les traits du Pop Art, nos angoisses de société se perpétuent à travers les siècles. La consommation est louée, le "Junk" est notre nouvelle religion, nos récompenses de couronnes de laurier sont remplacées par des fortunes engraisseuse et boulimiques, notre vie se canalise par le virtuel, dans un monde qui a reconnu et continue parfois d’admettre l’esclavagisme, le machisme, l’industrialisation, et la violence comme règles d’or ! Nos penseurs politiciens sont déconnectés, prêchent pour un monde de xénophobie et d’individualisme, laissant notre terre sombrer dans un enfer de pollution et de perturbations climatiques. L’art doit nous faire penser, émouvoir, et parfois perturber. Il n’est point pour être décoratif ou ornemental, il est là pour nous faire aussi avancer vers un monde meilleur...»

A Istanbul il expose en binôme avec Fulia çetin , une série qui nomma Arrachement :

"Être arraché , c’est souffrir , s’émietter comme des petits morceau de pains , et des fois .. disparaître ! Comme à la naissance d’un enfant on l’arrache du corps de sa mère , on coupe le cordon ombilical pour lui offrir la vie , Ainsi l’arrachement peut être aussi ; partir , rencontrer , grandir , construire et renaître ! Mais partir avec un grand bagage , un très grand bagage , qui lui suffit une toute petite place .. au fond de notre cœur ... Dans ce bagage on métrera les prénoms de nos ancêtres , leur valeurs et des fois leurs defaults et leurs complexe , les paroles des prières , les portes de notre ville , l’odeur du café de notre grand-mère , notre Teddy , et une berceuse fredonnée par la maman .. Et puis que la vie continue , on choisi un nouveau chemin , des nouvelles rencontres et on construit des nouveaux cycles de confiance .. L’importance c’est après cet arrachement , c’est qu’on arrive à construire des ponts entre notre histoire et notre future , nos souvenirs et nos visions entre notre ville natale et nos villes adoptives .. A l’image de ces ponts qui relie orient et occident , Europe et Asie dans cette magnifique ville qui s’appelle Istanbul !"

dans sa série récente "fragments d'amour" il exprime tout ce qui nous a manqué dans ces deux ans de pandémie: les touchers, les baisers, les regards  : 

"l'œil capte un instant, un toucher, un regard, un mot ! un baiser ... le pinceau le transcrit, la couleur l'incarne, et la lumière l'éternise.

Amant ou chérie , un homme ou une femme, un père ou une mère, inconnu d'une nuit, ou partenaire d'une vie, peu importe cet instant restera .. un fragment ... un fragment d'amour !

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